Désormais, de plus en plus d’entrepreneurs font le choix de la création d’une SAS, au détriment de la SARL. Si cette dernière était la forme juridique la plus populaire par le passé, il est nécessaire aujourd’hui de comprendre pourquoi la société par actions simplifiée comporte de nombreux avantages très attractifs. Même s’il est nécessaire de bien étudier son projet avant de faire le choix du statut juridique de l’activité, il faut garder à l’esprit que ce dernier entraînera des conséquences, positives ou négatives, sur le développement de l’entreprise.
Dans cette optique, et pour vous aider à y voir plus clair, on fait le point sur les bonnes raisons de choisir une SAS au lieu d’une SARL.
Choisir une SAS pour le statut social du président
Le statut social est un critère déterminant pour de nombreux entrepreneurs qui souhaitent monter leur entreprise. À ce titre, la SAS se démarque de sa consœur SARL, puisqu’elle propose un cadre bien plus avantageux, sous certaines conditions néanmoins.
En effet, la société par actions simplifiée à la possibilité de « salarier » son président, contraire de la société à responsabilité limitée, où il ne peut être qu’un travailleur indépendant. Ainsi, alors que dans ce dernier cas, il doit s’acquitter de ses charges sociales, peu importe qu’il perçoive ou non une rémunération, il en va tout autrement au sein de la SAS. SI aucun salaire ne lui est versé, il ne paye aucune charge sociale.
Il peut donc s’agir d’un point essentiel pour choisir de développer ou non une entreprise sous le statut juridique de la SAS.
Choisir une SAS pour le traitement des dividendes
Le traitement fiscal des dividendes est lui aussi bien plus avantageux sous la forme juridique de la SAS. Effectivement, dans ce cas de figure, les dividendes perçus par le président ne sont pas soumis au paiement de cotisations sociales, puisqu’ils ne sont pas considérés comme des revenus à proprement parler (au contraire d’une rémunération qui prend la forme d’un salaire).
Attention, cela ne veut pas dire que le président n’a rien à payer pour autant, puisque ses dividendes sont par contre assujettis aux prélèvements sociaux, à hauteur de 15,5 %. Si ce chiffre peut paraître conséquent, il reste là aussi un avantage de taille, car les mêmes prélèvements sociaux au sein d’une SARL peuvent atteindre jusqu’à 40 % sur la tranche supérieure à 10 % du capital social de la société.
Choisir une SAS pour les droits d’enregistrement
Enfin, dernier point dont il est important de tenir compte lorsque l’activité consiste à rassembler plusieurs associés ou actionnaires : les droits d’enregistrement pour les cessions d’actions.
Alors qu’au sein d’une SAS, ces derniers sont plafonnés à 5 000 euros, ce n’est pas le cas pour la SARL, dont la réglementation ne prévoit aucun plafond à ne pas dépasser. Une fois de plus, la société par actions simplifiée tire son épingle du jeu, et montre toute l’étendue de ses avantages, sur des terrains parfois insoupçonnés.
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